12 juin 2011
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La scène se passe au coeur d'un lys hybride jaune.
Elle a attiré mon attention
par la pointe rouge de son abdomen et parce qu'elle était survoltée. Tiens ! Une espèce de fourmi inconnue dans mon jardin ! Quelle est donc cette hargneuse qui chasse mon appareil photo et tout
autre insecte du coeur de la fleur ? Ah non, c'est du pollen de lis qui s'est collé sur son arrière train. A un stade de son développement, le pistil du lys se recouvre d'une matière collante qui
permet de mieux fixer le pollen.
Je pense que la fourmi s'est engluée dans cette matière et elle récoltait tout le pollen sur son passage. Il fallait la
voir essayer de s'en débarrasser ! Efforts vains, qui la rendait irrascible. Bon ben, je te laisse tranquille miss. Bon courage !
11 juin 2011
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Avez-vous déjà vu une fleur de Platycodon éclater ? J'adore ! Ce sont mes " Blue Balloons " ( Mongolfières bleues ), nom
de baptême de mon invention. Je suis coutumière du fait...
11 juin 2011
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11 juin 2011
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Elle est pas belle la vie ?
J'aime les chats tigrés. Avant l'arrivée de cette chatte, notre chat était un gros tigré roux, Toulouse. Un chat doté
d'une patience et d'une gentillesse inégalées, un chat-chien comme j'aimais le surnommer. Un sifflement à la ronde, il accourait ! Respectueux de tous les interdits, et chat-jardinier aussi. Le
concept de chat-jardinier ? Un félin qui nous tient fidèlement compagnie quand nous jardinons. Exemple ci-dessus : je désherbe, elle sieste à mes côtés.
Si Cachou est chez nous, c'est parce que Toulouse était une perle. Et je crois bien que Chouchou en est une
autre...
11 juin 2011
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06:18
Le taon femelle, par sa morsure, est vecteur de virus et bactéries. Il est posé sur coussinets, ce qui lui permet de se
poser sur la peau de sa victime avec discrétion.
C'est la femelle qui a besoin de sang pour la ponte, tandis que le mâle se contente de nectar. On distingue le mâle de la
femelle par l'écartement des yeux, séparés chez la femelle ( dichoptique ), contigus chez le mâle ( hoptique ).
Avec la pluie des dernier jours, les voilà de retour ! On s'en passerait ! Les femelles pondent de préférence dans la vase
ou directement dans l'eau. De plus l'air doit être chargé en humidité pour favoriser leur sortie. Et comme on peut le vérifier en voyant l'état des vitrages, la pluie, sableuse, a laissé des
traces de son passage.
Oh les coussinets ! Celui-ci était énorme. Aucun risque que je m'en approche sans la vitre entre nous. L'été
dernier, qui fut humide, nous avons été envahis par ces gros taons. Ils nous suivaient sans relâche. Qu'il est désagréable de se sentir proie... S'ils étaient trop insistants, je trouvais refuge
à l'intérieur.
Il paraît que porter des vêtements clairs nous rend plus difficilement visibles... Mais ils savent malgré tout nous
repérer aux mouvements que nous faisons, à la chaleur et gaz carbonique que nous dégageons. Alors... rien de tel que d'appeler son homme à la rescousse, car l'insecte ne fuit pas à notre
approche. Mon chéri a, à son actif, un joli score d'écrasements de taons. Merci, tu es mon Sauveur !
10 juin 2011
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D'abord un BANG ! sur la baie vitrée. Un pincement au coeur. Sans avoir rien vu, je sais.
Cette fois-ci, c' est un novice en vol, un oisillon rouge-queue. Il est sonné, ne bouge plus. Vite, le préserver de
Cachou. Où est-elle ? L'a-t-elle vu ? Non, tant mieux !
J'ai déposé le petit animal au coeur d'un houx touffu, bien piquant, dans lequel la chatte ne s'aventurera pas, son corps
exposé dans une trouée de soleil. Quelques heures après, il s'était envolé. Sauvé ! Que d'émotion pour cet oisillon !
10 juin 2011
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17:30
En juillet 2008, première vague de plantations. Voilà bientôt un an que nous habitons là, et j'ai déjà profité du 1er automne pour
planter sans plan un saule crevette, un rosier Scentimental, des myrtillers américains, des lupins. C'est un peu l'anarchie...
Même prise de vue en mai 2010.
Presque le jeu des 7 différences... Le jardin se remplit et se nettoie, l'herbe à vaches gagne du terrain, mais le sable
est encore visible. La maison voisine a été enduite. De suite, c'est plus joli. Toujours pas de voisins car elle ne respecte pas le plan d'urbanisme, c'est devenu un terrain vague dans lequel les
petits enfants courent après les papillons, armés de leurs filets. Ils sont amusants car ils rencontrent autant d'échecs que moi avec mon petit appareil photo...
Avril 2011.
Cela se structure, les floraisons commencent à s'échelonner sur plusieurs mois. Bientôt, la jardinière impatiente que je
suis et qui avait planté serré, va devoir penser à libérer de l'espace afin que mes plantes prennent leurs aises. Faire et défaire, toujours la même histoire de jardinier empressé...
10 juin 2011
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17:12
Je vous représente le syrphe. Celui-ci s'est abrité du fort vent, un petit malin ! Sa larve est une bénédiction dans un
jardin écologique car elle est friande de pucerons. Aujourd'hui, je vous présente le stade entre l'état larvaire et l'imago (forme adulte de l'insecte).
Ce cocon posé sur une feuille de sedum est la pupe d'un syrphe, où se développe pendant 2 semaines le futur adulte ailé.
Il n'y a pas de hasard, les extrémités des tiges du sedum étaient occupées par des pucerons.
10 juin 2011
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16:42
L'obtenteur anglais a joué avec le nom de cette rose sur les mots Scent (odeur agréable) et Sentimental. Ses roses
doubles sont blanches striées de rouge et leur parfum... Oh leur parfum épicé à la menthe poivrée ! Floraison remontante, la seconde floraison est plutôt rosée striée de rouge, alors que la
première ici en images est bien de base blanche.
Chaque rose offre un dessin unique, et c'est un bonheur tout simple mais charmant. Le feuillage de ce rosier buisson, vert
sombre, est rarement malade car il accepte l'humidité et la chaleur.
9 juin 2011
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Crabronidaeguêpe poliste