Un rescapé de la marée descendante ! Une nouvelle espèce découverte par l'entomologiste Magali : le criquet plagiste, bien bruni par
le soleil. 
Un détail quotidien dans le jardin : sous la grande terrasse couverte, la session de surf terminée, les combinaisons de mes 3 mâles
s'égouttent.
L'occasion de voir que l'herbe à vache jaunit malgré les légères pluies qui tombent depuis une semaine. Il ne reste plus
qu'une petite portion de sable à conquérir par l'herbe, à la limite du massif de "sous-bois". L'an prochain peut-être.
Une image de plage pour clôturer ce dernier jour de vacances. Toutes les bonnes choses ont une fin, hélas...
Le côté nord est plus sauvage. Il est malvenu de piétiner la végétation dans les dunes.
L'ONF a planté des oyats (graminée de dunes), qui peu à peu stabilisent ces hautes dunes et protègent la ville de l'avancée du sable.
D'autres plantes poussent à l'abri des graminées, notamment des euphorbes (Euphorbia paralias) et des choux marins ( Crambe maritima ).
Quel crève-coeur que de voir des personnes non informées jouer à dévaler la pente des dunes ! A leur décharge, il n'y a aucun panneau de mise en garde.
Côte d'Argent, c'est le nom du littoral depuis Soulac-sur-mer en Gironde jusqu'à Anglet dans le pays basque ( je ne pense pas prendre de risque en affirmant que nos voisins basques
préfèrent nommer leurs plages "Côte basque" ) : des dunes de sable fin et blond, l'océan atlantique souvent vert émeraude, quelquefois teinté de turquoise. Alors pourquoi Argent ? A cause des
reflets argentés que peut prendre l'Océan Atlantique ?
= Cueille le jour (en latin).
Ce matin, j'ai cueilli le jour les pieds dans le sable. J'aime cette expression, parce que pour une jardinière qualifiée par son compagnon d'épicurienne, elle évoque chaque journée comme étant une émouvante fleur du jardin, que l'on imagine divine dans un soliflore, mais que l'on ne cueille pas. Je la laisse aux habitants gourmands du jardin.
La matinée est magnifique, j'aime respirer l'Océan et l'écouter, lui tout seul, sans les paroles de ses admirateurs en bruit de fond. A leur arrivée, je fuis. Bientôt la haute saison nous amènera tous ses amoureux, et je ne me trouverai plus seule avec lui parce que je reconnais qu'il y a encore plus amoureux (et matinal) que moi (!).
PS : Oh la! la! Obligée de décoder ce message, à la demande de mes proches.
Les habitants gourmands du jardin = les insectes butineurs.
J'ai tenté de faire un parallèle entre l'émouvante fleur, que l'on souhaite garder juste pour soi mais que l'on laisse à la gourmandise des insectes, et l'Océan que l'on désire égoïstement vide de promeneurs mais que l'on cède finalement de bon coeur à tous ceux qui l'aiment. C'était si "tiré par les cheveux" ce parallèle entre "Carpe Diem" et "Cueillir une fleur"?
Rendez-vous ce matin à 8H15, en haut de la dune, face à l'Océan, pour monter le local estival du club de surf.
J'y amène mon fils aîné. 9H30 toujours personne !
Mesdames, mesdemoiselles, vous qui fantasmez sur ces beaux surfers, sachez que c'est aussi une vie très empreinte de libertéS ... "Freedom libre", vous comprenez le concept ?
Bon ce RDV manqué m'aura permis de prendre ces 3 photos : l'Océan avant l'arrivée des promeneurs matinaux. Le sable était glacé sous les pieds, mais le soleil réchauffait déjà le visage. Encore une belle journée !
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