18 mai 2011
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En floraison depuis fin mars, l'osothamnus n'ouvre définitivement pas ses fleurs. Il se contente de les entrouvrir. Le
soleil délave les fleurs roses à l'origine. L'arbuste reste intéressant car les fleurs restent présentes très longtemps, et des nouvelles sommités fleuries naissent déjà.
17 mai 2011
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Accouplement classique, souvent vu sur le net de 2 tipules inoffensives pour l'Homme et les animaux.
Le mâle se différencie de la femelle par des antennes plus longues et par une extrémité abdominale pointue.
Euh... accouplement déjà moins classique.
Triolisme chez les insectes ? 2 mâles pour une femelle. D'après moi, 1 des 2 mâles s'illusionne en pensant féconder la
grosse femelle. Si je considère l'accouplement classique ci-dessus, je dirai que le dindon de la farce est celui positionné au centre.
Aujourd'hui, mes insectes clowns sont incontestablement les tipules ! voir aussi l'article précédent.
17 mai 2011
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Cette tipule n'a pas peur
d'être à l'étroit sur son support, une feuille de saule crevette. C'est une femelle, identifiée grâce au nombre de bandes jaunes sur son abdomen. Le décollage n'a pas dû être aisé...
Cet insecte abonde dans les bois humides, les buissons. Il a plu en quantité il y a 3 jours, et je l'ai rencontré dans mon
" sous-bois " dont je maintiens l'humidité par des arrosages réguliers. Sa larve vit à terre parmi les débris végétaux.
17 mai 2011
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11:19
Chaque fois que j'en croise un, c'est plus fort que moi, je ne peux pas le laisser tranquille ! Impossible de résister à la tentation de
le taquiner un peu pour qu'il se dresse sur ses pattes postérieures et me défie de ses 2 mandibules. Oh ! Je l'adore ! Et ils sont tous aussi bourrins, les uns que les autres, ces mâles lucanes,
mais ils sont si beaux que je les excuse...
Allez, c'est de bonne
guerre !
Revenons à mon plus gros coléoptère d'Europe. Ses mandibules hypertrophiées lui servent à combattre les autres mâles et à
maintenir sa femelle en position pendant la reproduction. Pas bouger Madame ! Oh... vais-je oser écrire la fulgurante pensée qui vient de me traverser l'esprit ? Elle est en rapport avec
l'actualité franco-américaine du moment...
J'écrivais précédemment que je revenais à mon coléoptère. J'y reviens. Son espèce pond les oeufs au pied des souches
d'arbres morts, en particulier les chênes. Avec toutes les souches qui jonchent la forêt des Landes, depuis la dernière tempête, et en considérant que la larve met 3 à 5 ans pour devenir un
adulte, je pense que cet été verra beaucoup de lucanes voler à la tombée de la nuit.
17 mai 2011
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J'ai ramené ce rosier grimpant Gîte de France ( Meiwoton ) d'une fête des plantes de Mimizan, il y a 3 ans. Son
développement est un phénomène en soi... Malgré 2 tailles annuelles, il prend une ampleur envahissante, ce qui finalement ne me déplaît pas.
C'est un rosier à fleurs groupées, rose bengale et légèrement parfumées, remontant selon l'obtenteur, mais qui n'a jamais
refleuri dans mon jardin. Il est excusé car sa floraison de juin, exceptionnellement en mai cette année, est époustouflante ! On le voit de loin.
C'est une obtention de 1995.
16 mai 2011
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Eh! Ne ramène pas ta fraise... Mickey !
Et pour l'image suivante, que voit votre cerveau ? Avez-vous une imagination riche ?
Ah l'amour, toujours l'amour...
N'hésitez pas à laisser votre impression, je dévoilerai la mienne plus tard pour ne pas influencer votre oeil.
J + 3 : Mon interprétation est dans les commentaires.
16 mai 2011
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Carl Peter Thunberg était un botaniste suédois (1743-1828) qui ramena de nombreuses plantes du Japon. C'est d'ailleurs lui
qui attribua l'épithèque " japonica " à diverses plantes dont l'origine n'était pas toujours japonaise...
C'est Thunberg encore qui a dédié le genre " deutzia " au juriste hollandais Johann van der Deutz (1743-1784), qui se
piquait également de botanique, mais qui surtout finançait les expéditions de Thunberg vers l'Asie.
scabra vient du latin scaber = rude, comme le sont les feuilles râpeuses de l'arbuste.
Mon deutzia est encore jeune, ses tiges sont verticales. En prenant de l'âge, les branches ploieront élégamment,
lourdement chargées par les grappes de fleurs doubles blanches et rosées à l'extérieur. Leur parfum est puissant, miellé.
Pride of Rochester : impossible de trouver l'origine de ce nom, l'orgueil de Rochester. Rochester est-elle une ville ? une
personne ? un personnage ? Et là, je ne peux m'empêcher de penser au ténébreux Rochester d'Emilie Brontë dans le roman de Jane Eyre. Ca y est mon esprit vagabonde... Lorsque j'admire la floraison
du deutzia blanc, tout au fond du jardin, c'est à ce personnage-là que je pense. D'ailleurs, je l'ai rebaptisé " Rochester" tout court ! Rochester, l'orgueilleux, qui a préféré enfermer son
épouse Bertha, plutôt que de risquer le déshonneur...
16 mai 2011
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09:02
J'ai déjà écrit un article dans la catégorie " Habitants du jardin " sur l'épeire des fissures.
Je m'étonne de n'avoir jamais remarqué auparavant cette araignée dans le jardin, car bien que nocturne, je la croise en
journée à différents endroits du jardin. Celle-ci se cache dans la structure de mon étendoir à linge. Elle réussit à se faufiler à travers une fente si fine ! Jamais je n'aurais deviné qu'elle
était l'occupante de la toile que je détruis invariablement avant d'étendre mes lessives !
Il est vrai qu'une des caractéristiques de cette épeire est d'avoir un abdomen aplati, qui lui permet justement de
s'introduire dans de minces fissures, d'où son nom.
Elle a osé affronter la lumière zénitale car une punaise des baies s'est empêtrée dans sa toile, la proximité d'un rosier
grimpant en pleine floraison attirant les insectes près de la cachette de la noire chasseresse.
16 mai 2011
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06:11
Tout le monde n'apprécie pas les roses panachées. Ce n'est pas mon cas. Chaque rose paraît unique. Il y en a de plus ou moins
rosée.
Je vous présente aujourd'hui une obtention du rosiériste danois Poulsen de 1998 : le grimpant " Concert "( Poulclimb). Les
fleurs sont rose fushsia strié de blanc, en vieillissant la couleur blanche rosit à son tour. Mon grimpant peine à grimper, toutefois ce printemps il m'a gratifié d'une vigoureuse pousse qui
relance mes espérances.
La voilà, la pousse que je surveille et que je bichonne en ôtant manuellement le moindre puceron vert dont la piqûre
pourrait ralentir la montée vers le haut du portique...
Une clématite bleu tendre plantée au pied du rosier, " Vyvyan Pennell ", attend de pouvoir étendre ses lianes sur la belle
pousse rouge.
15 mai 2011
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Savez-vous qu'Alain Souchon aime les roses à forme ancienne et au parfum puissant ? J'aime ces roses-là, et l'univers
musical d'Alain Souchon aussi, ainsi que la discrétion et l'humilité de sa personne. Alors je peux nommer et renommer, sans gêne, mon rosier-tige " Alain Souchon" au lieu de Meikarouz, son
nom générique. Il me plaît d'imaginer l'artiste ému par la beauté de cette rose et grisé par son voluptueux parfum...
Je m'aperçois que je n'achète pas certains rosiers juste parce que leur parrain ou marraine ne me plaît pas spécialement.
Quel étrange raisonnement de ma part...
Ce rosier est une merveille ! Ses tiges ne ploient pas sous le poids des lourdes fleurs. En revanche, ses fleurs redoutent
la pluie qui les abime malheureusement (voir la rose en bas à gauche sur la photo ci-dessus ).
C'est une obtention française du rosiériste Meilland de 2000.
PS : pour ceux qui me connaissent, Meikarouz, quelle coïncidence de nom !